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Céline Renaud au Conseil National

Pas d’écologie sans économie

Le préfixe « eco » en grec veut dire « prendre soin de ». Dans le mot « économie », le sens premier est « prendre soin des affaires ménagères et de la gestion familiale ». Dans le mot « écologie », il s’agit de « prendre soin de la planète ». Je me suis toujours étonnée que dans l’économie, on fustige les écologistes en les prenant tous pour des extrémistes, et dans les milieux écologistes, on abomine l’économie qu’on confond avec un capitalisme exagéré. Pourquoi est-ce que nous n’arrivons pas à faire communiquer et collaborer ces deux secteurs qui œuvre avec une même mission ? La réponse ou le trait d’union réside dans l’innovation. Je ne vois pas opposer le rôle de l’État de prendre soin de ses citoyens et de la planète à une gestion saine des finances. Peut-être parce que je j’ai beaucoup évolué dans des PMEs, je vois le rôle de l’entreprise comme celle qui nourrit les familles, de prendre soin et je n’oppose pas cela à l’aspect d’une gestion économique saine.

En Suisse, nous avons beaucoup de chance car l’État prend soin de nous. Nous avons un excellent système de santé, d’éducation, d’infrastructures, système économique et tant d’autres acquis en plus d’une nature époustouflante. Même si nous sommes privilégiés en Suisse, il réside des points d’amélioration et c’est là qu’il est important d’avoir des personnes de terrain comme des entrepreneurs innovants pour soutenir l’institution étatique.

Les enjeux environnementaux ont toujours été au cœur de mes préoccupations. Il y a 20 ans déjà, dans l’entreprise que j’ai fondée et que j’ai dirigée, nous préconisions déjà de nous approvisionner de bois locaux au lieu de bois exotiques. Mais à l’époque, on nous prenait pour de doux poètes … Je suis heureuse qu’aujourd’hui, cette attitude devient la norme !

Pourtant, les défis climatiques et les réponses qu’on leur donne passent à mon goût par trop d’injonctions et d’interdictions. Pour pouvoir répondre aux enjeux climatiques, il faut de l’innovation, celle qui est portée par des entreprises où il fait bon travailler. En Suisse, nous sommes chanceux d’avoir tant de start-ups et d’entreprises innovantes … très innovantes et en avance. La difficulté réside dans l’accès aux différents marchés et c’est là qu’il faut soutenir ces entreprises et créer un climat dans lequel les entreprises puissent travailler pour garder la Suisse en tête des pays innovants.

Le Parti Vert’Libéral avec sa posture centrée ou mieux « transversale » répond à ces préoccupations. C’est un parti dynamique, où l’on peut avoir un impact réel et où les membres sont issus de tous milieux, impliqués et libres avec le but de réunir économie et écologie. Les changements climatiques étant la préoccupation première des Suissesses.

De plus, il y a une concordance parfaite entre les recommandations des Vert’Libéraux et ce que vote la population. Les Suissesses et les Vaudoises, nous sommes des Vert’Libéraux qui nous ignorons ! Nous votons Vert’Libéral ! C’est pourquoi je vous invite à glisser dans l’urne d’ici au 22 octobre 2023 la liste Vert’Libéraux Engagés pour Demain. Je m’engage aujourd’hui et je donne de la voix et de la visibilité à ces valeurs humaines, vivantes et économiques pour un futur plein de confiance et qui nous donne envie … avec le courage d’agir maintenant !